Par : HERNANDEZ

Sat, 21 Jan 2017 16:21:01 +0000

« Les missions locales, pourtant acteurs essentiels de l’insertion professionnelle et sociales des jeunes sur nos territoires, ont également vu leurs aides fondre. » Pourquoi garder encore le mot social, cela n’a pas de sens dans nos missions au quotidien, ce mot est banni, travail non reconnu. En Mission locale, nous n’avons ni le temps octroyé, ni les outils adéquats pour faire face aux situations les plus précaires : subsistance logement d’urgence… Instruire un FLAJ devient un » parcours du combattant », obtenir un secours d’urgence s’avère impossible le jour même. Il faut croire que les Responsables des structures…n’ont pas la même notion de l’urgence que les acteurs du terrain et les jeunes !!! La gauche nous a abandonné : pas de simplification administrative , le quantitatif au mépris du qualitatif, contrôle et perte d’initiative…. le fossé se creuse entre les dirigeants et la base : des mois pour choisir un logo pour la nouvelle Région et l’attente interminable des outils pour permettre aux jeunes de faciliter le financement du Permis (attente du pack jeune jusqu’à septembre 2017 ?) nouvelle fiche de prescription pour orienter un jeune vers une formation sur toute la Région et en Rhône Alpes??? pas accès en Auvergne au logiciel Prosper pour adresser directement une prescription de formation en Rhône-Alpes. Lancement du CEP sans moyen, ni temps, ni financement, ni possibilité de mutualiser nos compétences entre conseillers de missions locales variées dans l’attente du bon vouloir de nos directions. Exaspération, arrêts maladie… asphyxie c’est ce que nous vivons ou ressentons en raison de la perte de sens du travail d’accompagnement des plus démunis, des jeunes demandeurs d’emploi.

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Par : HERNANDEZ